
Le mouvement de grève du 17 janvier est un mouvement exceptionnel dans notre maison.
Voilà 23 ans que le personnel ne s’était pas mobilisé d’une telle façon. Différents media s’en sont fait l’écho, il est regrettable que la direction ait pris ce risque d’image sauf à ce qu’elle n’en ait pas anticipé l’ampleur. Sans rentrer dans la querelle des chiffres il est évident que c’est un évènement qui fait date et qui marque un évident sentiment d’insatisfaction.
Le décalage entre les bénéfices réalisés et les mesures salariales qui plus est en période d’inflation, n’est plus entendable.
La rémunération est assurément une attente forte aujourd’hui mais les conditions de travail et les perspectives d’évolution sont à prendre en considération. Nul n’est besoin d’indice pour comprendre que les salariés sont las d’évolutions de toute sorte qui ne font qu’accentuer l’exigence au nom de la rentabilité et de la satisfaction client. Vous êtes arrivés au bout de la patience des salariés.
A l’occasion de la NAOE et du mouvement social qui a suivi nous avons pu tous entrevoir les limites des uns et des autres. Nous savons tous que nous avons un patron qui exige un excellent ROI, un COEX toujours plus bas, une chasse aux coûts et à la performance. Ne nous y trompons pas, ce patron c’est le crédit agricole propriétaire de la filiale LCL à 100% depuis maintenant 20 ans.
Le SNB/CFE-CGC renouvelle sa demande d’une clause de revoyure au plus tôt sans attendre juin qui, dans un climat apaisé, permettra d’aboutir à une mesure générale et pérenne.
Il est temps que les attentes légitimes des salariés soient prises en considération par la direction de CASA. Nous en jugerons à l’aune des propositions de notre Comex.
Extrait de la déclaration faite par les élus SNB/CFE-CGC au Comité Social et Économique Central de février 2023.
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