SNB LCL

UM Successions, faut-il multiplier les expertises ?

Le « projet d’externalisation partielle du traitement des Successions Grand Public vers CA Chèques » a été présenté en CSEC (Comité Social et Economique Central) et vos élus ont exprimé leurs craintes ainsi que leurs préconisations : Externalisation partielle du traitement des Successions : trop de risques, pas assez de gain ! – SNB LCL

Une expertise à la demande des élus du CSEC

Le rapport d’expertise fait ressortir des conditions de travail extrêmement dégradées sur les équipes Successions de Lyon et de St Quentin en Yvelines, rejoignant les nombreuses alertes des représentants du personnel de ces 2 périmètres, ainsi que celle émise par la médecine du travail le 12 août dernier, sur St Quentin en Yvelines.

A ce propos, les constats médicaux sont particulièrement alarmants :

  • 22 visites spontanées recensées depuis le 1er janvier 2025 ;
  • Aggravation des indicateurs de santé (TMS, TCV, troubles du sommeil, anxiété, dépression) ;
  • Augmentation des arrêts maladies liés à la surcharge et aux conditions de travail ;
  • Baisse importante de la satisfaction au travail avec un climat relationnel dégradé et un manque de reconnaissance.

Un plan d’actions fourni par la Direction

Ces constats rejoignent les remontées régulières des équipes sur le terrain et traduisent une souffrance au travail qui ne peut être ignorée.

La Direction a, certes, présenté son plan d’action, mais nous insistons sur plusieurs points :

  • La nécessité d’un suivi rigoureux et d’une évaluation régulière des mesures prises ;
  • La mise en place d’indicateurs précis et partagés (absentéisme, IMR, arrêts maladies, enquêtes de satisfaction) ;
  • La concertation systématique afin de garantir que les actions répondent réellement aux difficultés vécues par les équipes ;
  • Une prévention renforcée des risques psychosociaux, au-delà des seules réponses organisationnelles.

La pertinence d’une nouvelle expertise 

Localement, en CSE (Comité Social et Economique), certains élus exigent le lancement d’une seconde expertise, avant même que ne soient mesurés les résultats de la première. Or, dans cette première expertise, largement documentée, des axes de travail ont été mis en avant par l’expert. Ce document constitue une base de travail solide. Néanmoins, la demande d’une seconde expertise a été mise au vote* et les élus ont, majoritairement, exprimés un avis défavorable. Nous comprenons évidemment qu’à ce stade, les élus ne souhaitent pas engager une nouvelle dépense de plusieurs dizaine de milliers d’euros, pour un résultat inévitablement identique à celui présenté par le premier expert.

Et après ?

Puisque désormais la Direction sait qu’elle ne sera pas retardée par une nouvelle expertise, elle doit mettre en œuvre, au plus vite, les mesures qu’elle a annoncées. En effet, les collègues sur le terrain, ont besoin de réponses immédiates. Ces mesures seront scrutées attentivement  par nos soins et, à l’appui des remontées de nos collègues des UM Successions, nous demanderons des ajustements si nécessaire.

Une seule boussole nous oriente : l’amélioration concrète des conditions de travail et de la qualité de vie au travail.

* CSE de GPNO